UNE ŒUVRE ART-CHITECTURALE AVEC DES FAÇADES CONTEMPORAINES QUI CHANTENT

Le projet « Vague » de l’atelier Chiché Architectes a su se démarquer en proposant des solutions performantes aux problématiques énergétiques du bâtiment classé de l’EPCL et du Centre Sportif de la Vallée de la Jeunesse à Lausanne. Il s’est également fait apprécier pour l’originalité de ses façades, un concept unique au monde avec des façades qui chantent.

 

DES FAÇADES QUI CHANTENT

 

En collaboration avec l’artiste Rudy Decelière une image abstraite pixelisée a été crée au moyen de piezzos en laiton, petits haut-parleurs intégrés aux façades.
L’avantage du piezzo réside dans le fait que c’est un élément très fin, qui résonne fort à un seul endroit et demande très peu d’énergie pour produire du son. Pourquoi une vague ? Si l’on replace le bâtiment dans son contexte historique, non loin d’ici le Flon enfoui est désormais invisible. L’artiste a donc dessiné une vague avec des pastilles de diamètres différents qui produisent un bruissement d’eau et sont intégrés entre deux verres.

 

UNE RENCONTRE ENTRE L’ART ET L’ARCHITECTURE

 

En 2011 Patrick Chiché découvre le travail de Rudy Decelière en visitant l’une de ses installations. L’idée d’une collaboration est née plus tard avec comme intention première de faire vivre le bâtiment pendant et hors des heures d’activité. C’est ainsi que les architectes Chiché ont invité l’artiste Rudy Decelière à participer avec eux au concours de rénovation des façades de l’EPCL et du Centre Sportif de la Vallée de la jeunesse.

 

UNE SYMBIOSE ENTRE TECHNIQUE INDUSTRIELLE ET ARTISTIQUE

 

Glas Trösch est l’entreprise qui a assuré la production des verres des façades. Elle a collaboré à la qualité de ce projet en mettant à disposition les personnes compétentes ainsi que son infrastructure. Les panneaux de revêtement de façade sont constitués de deux plaques de verres feuilletés. Le processus consiste à faire entrer une première plaque de verre dans une salle blanche sur laquelle on déroule un film. Ensuite les piezzos sont disposés sur ce film par l’artiste Rudy Decelière, ils sont recouverts d’un deuxième film et la deuxième plaque de verre est posée par-dessus. Le tout passe dans des rouleaux qui compriment les verres et chassent l’air de l’assemblage, tout en étant chauffé en même temps. Ces deux films sont opaques à l’origine. Après être passé en autoclave, ils deviennent parfaitement transparents.

« C’est très exceptionnel et c’est en même temps assez sympa de mélanger de l’industriel et de l’art. » affirme André Schiesser, responsable Suisse romande de Glas Trösch AG.

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